samedi 13 juillet 2013

Départ en.... avion !

Et oui, nous avons choisi d'effectuer notre voyage en terres lointaines, et cela implique que nous allons prendre l'avion jusqu'à Lima, et depuis Buenos Aires pour rentrer. C'est évidemment le bémol dans un voyage qui se veut le plus respectueux de l'environnement que possible.

Sans entrer dans les détails, voici quelques chiffres1. L'ensemble du trajet représente une distance d'environ 21'150 km, soit une émission d'environ 4.7 tonnes de CO2 par personne. Cela équivaut à environ 16'200 km parcourus avec une voiture utilisant de l'essence et consommant 8 litres / 100 km. Sur une année, cela représente 44 km chaque jour.

Le but de ce petit article n'est pas de se donner bonne conscience, mais plutôt de mieux se rendre compte de l'impact environnemental de notre voyage trans-atlantique. Avec celui-ci, nous faisons exploser la moyenne nationale qui s'élève tout de même à 5200 km parcourus en avion par année et par Suisse 2. Et contrairement à de nombreux vols réalisés en Europe où des alternatives tel que le train existent, peu d'alternatives se présentaient dans notre cas. A ce propos, nous vous invitons à lire l'article Prendre l'avion avant la plage dans le dernier magazine de l'ATE. Pas étonnant que les billets d'avion soient proportionnellement si peu chers quand on sait qu'en Suisse, comme à l'étranger d'ailleurs, "le trafic aérien bénéficie actuellement de quelques avantages fiscaux. Les carburants pour avions, tels que le kérosène, sont exonérés de la taxe sur les hydrocarbures - ainsi que de la surtaxe en Suisse - et les billets d'avion de la TVA", selon Markus Gansterer du Verkehrsclub Österreich. "Si le secteur de l'aviation devait lui-même s’acquitter de tous les coûts directs et indirects, on estime que les déplacements aériens seraient trois fois plus chers" 3.

Il reste alors les contributions volontaires, telles que les compensations avec myclimate. Certes, cela n'évitera pas les émissions engendrées par notre voyage, mais ces compensations financent des projets qui permettront d'en éviter d'autres. Une manière d'essayer de réduire son impact. Dans notre cas, cette contribution, basée sur des projets dans les pays du sud, s'élève à CHF 267.- pour les deux. Pour ne citer que deux exemples de projets soutenus par myclimate, le premier concerne la construction de fours efficaces au Pérou et le second la construction de panneaux solaires thermique pour l'eau chaude en Bolivie.

1 : Myclimate
2 : Microrecensement mobilité et transport 2010, OFS et ARE
3 : Prendre l'avion avant la plage, ATE magazine, édition 3 / juin 2012.

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