mercredi 7 août 2013

Huacachina - Nazca

Nous avons donc quitté l'océan pour nous rediriger vers les Andes. Nous avons dû emprunter la Panaméricaine... Mais "agréable" surprise, il y a une bande assez large, et plus ou moins de bonne qualité suivant les endroits, où nous pouvons rouler sans trop de crainte. Il faut cependant parfois bien s'accrocher à son guidon quand les gros camions nous dépassent ! Le climat est également devenu beaucoup plus désertique et nous n'avions pas toujours le vent dans le dos... Mais dans l'ensemble, les 219 km entre Paracas et Nazca auront passé bien mieux que ce que nous craignions.


Le long de notre route, malgré un décor peu engageant, se cachent passablement de choses intéressantes. Par exemple, alors que nous voulions faire une pause à l'ombre d'un arbre, nous avons posé nos vélos près du portail d'une des nombreuses exploitations qui bordent la route. Le garde qui a ouvert pour voir ce qui se passait avait passablement la tchache et nous a permis d'entrer pour nous montrer l'immense champs d'asperges que cachait le mur. Etant destinées à l'exportation, ce sont très certainement celles que nous retrouvons dans nos super-marchés. Un légume parmi d'autres que le concommateur achète sans penser aux milliers de km parcourus par le produit, simplement parce que ce n'est pas la saison dans notre pays... A bonne entendeur! ;-)


Le raisin ne pousse pas non plus exactement comme chez nous. Nous n'avons pas vraiment compris pourquoi ils le mettent pareillement en hauteur (1-2 mètre du sol) ?!


Le soir nous sommes arrivés à Huacachina, une oasis perdue au milieu du désert, où les touristes peuvent profiter de tours en "buggies", véhicules à droite sur la photo suivante, ou surfer sur les pentes des dunes avec des planches en bois. Après une bonne journée de route, pas facile d'escalader à pied ces montagnes de sable!


Après une étape à Palpa, nous avons continué en direction de Nazca et profité de nous arrêter en chemin pour voir les fameux géoglyphes de Nazca et de Palpa, ces grands dessins réalisés dans le deserts et qui ont suscités passablement de théories diverses et variées. Si nous nous sommes simplement arrêtés aux miradores, il est également possible de prendre un petit avion pour survoler la zone. Cela doit vraiment valloir la peine car il y en a plusieurs centaines à voir et nous n'en avons vu qu'une petite dizaine, de taille réduite. (Photo suivante : géoglyphe de Palpa, visible depuis un mirador).


Celui-là représente un arbre et ses racines (vue depuis un mirador).


1 commentaire:

  1. Hello, Camille,
    Avec vous, nous revivons une partie de notre voyage au Pérou en 2000 et cela fait revenir des souvenirs au-delà de nos espérances. Merci et tout de bon pour la suite. On se réjouit de vous suivre et on vous embrasse.
    Nicole & André

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